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Indépendamment des hybrides modernes, comme la poule rousse, sélectionnée pour la ponte pour les élevages professionnels et les producteurs d’œufs, puis pour les particuliers, les amateurs d’œufs frais n’ont que l’embarras du choix entre les races traditionnelles françaises (une cinquantaine), très bien adaptées à des conditions climatiques locales, et les belles étrangères, introduites depuis plusieurs siècles dans notre pays.
Lorsqu’on demande aux spécialistes avicoles quelle race choisir pour adopter ses premières poules au jardin, ils conseillent tous la bonne vieille poule rousse de nos campagnes. Jean-Claude Périquet, président de la Fédération française des volailles, nous explique pourquoi…
Originaire du sud-ouest, cette poule noire issue de l’ancien type gaulois est élevée aussi bien pour ses capacités de ponte que pour sa chair, fine, fondante et très goûteuse. De taille moyenne, svelte, élégante, rustique et précoce, elle aime la liberté et les grands espaces où elle trouve une partie appréciable de sa nourriture. En dépit d’un effectif restreint, la race tend à se développer.
Originaire de la ville de Marans, en Charente-Maritime, cette poule est la plus fréquente chez les éleveurs particuliers. Ce succès est dû à la qualité et au calibre impressionnant de ses œufs, ains qu’à leur jolie couleur rousse. De hauteur moyenne, donnant une impression de robustesse et de rusticité, c’est une volaille facile à élever.
Originaire de la région Centre, cette poule rustique et précoce est une honnête pondeuse (même en hiver) et une bonne couveuse. Facile à vivre, elle apprécie les grands espaces où elle trouve sa nourriture, mais s’accommode aussi très bien d’un enclos.
Originaire d’Eure-et-Loir, cette grande et belle poule à tête de hibou est née, au début du XXe siècle, des croisements entre des poules fermières locales et des Brahma, des Houdan, des Dorking et des Langshan, dans le but d’obtenir des volailles à la chair savoureuse et rapides à engraisser. Indépendamment de cette qualité, c’est aussi une bonne pondeuse qui couve facilement. Calme et facile à apprivoiser, elle supporte par contre mal les fortes chaleurs du fait de son plumage abondant et est souvent sujette aux parasites externes.
Sélectionnée à partir de sujets issus des fermes et campagnes alsaciennes à la fin du XIXe siècle, elle fait partie des quelques races françaises à ne pas avoir été croisées avec les races asiatiques. De taille moyenne, élégante et rustique, qui plus est très alerte, elle est bien adaptée à une vie en plein air. Ses performances de ponte sont honnêtes et elle présente aussi une bonne aptitude à la couvaison, en particulier la variété saumonée. Ses poussins grandissent vite et s’emplument en un mois.
Originaire de la région de Bresse (à cheval entre les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté), cette race est vieille de plus de quatre siècles. Si elle est aujourd’hui reconnue pour la qualité de la chair, elle n’en reste pas moins une bonne pondeuse (surtout la variété noire). Elégante et élancée, qui est plus rustique, cette poule active a tendance à vagabonder quand l’occasion se présente.
Originaire de la Sarthe et souvent confondue avec la poularde du Mans, bien qu’elle s’en distingue par sa crête en forme de corne qui lui a valu le surnom de « poule de satan », cette très vieille race française est d’abord renommée pour la finesse de sa chair. Il n’empêche que cette poule de format XL est aussi considérée comme une bonne pondeuse, bien qu’elle soit une piètre couveuse. Comme toutes les volailles de grande taille, elle a besoin d’un parcours assez vaste sur lequel s’ébattre à son aise.
Originaire de Charente, dans la région de Barbezieux, c’est l’une des plus grosses races françaises que l’on élève essentiellement pour l’excellence de sa chair, bien qu’elle soit aussi une bonne pondeuse. Puissante, avec des formes harmonieuses, elle est d’un naturel calme, mais exige un espace assez vaste.
Originaire de Seine-Maritime, cette vieille race française résulterait de croisements entre des Brahma et de Houdan. Sa chair blanche est très prisée dans sa région d’origine, mais elle est aussi reconnue pour ses excellentes capacités de ponte. En revanche, elle couve peu, préférant sans doute arpenter un vaste parcours où elle trouve d’ailleurs une bonne partie de sa nourriture. Très rustique, elle ne craint ni le froid, ni l’humidité.
Originaire de Basse-Normandie, géographiquement et génétiquement proche de la Crèvecoeur, cette race, bien qu’ancienne, n’a bénéficié d’un standard officiel qu’au début du XXe siècle. Elle s’avère de taille relativement imposante et haute sur pattes, avec un aspect trapu, un plumage noir, souple et bien fourni, une crête rouge intense formée de deux cornes et une huppe de plumes noires. Cette poule rustique fait preuve d’une vitalité à toutes épreuves, appréciant les grands espaces où elle passe le plus clair de son temps dans une incessante quête de nourriture, et ce d’autant plus volontiers qu’elle ne craint pas les intempéries. Bonne pondeuse, elle couve en revanche rarement.
Originaire d’Indre-et-Loire et obtenue au XIXe siècle par croisement de pattes poules noires communes dans toutes les basses-cours de la région et de Langshan, elle a fait partie des races éteintes en 1977. Au cours des années 1980, la production redémarre de façon désordonnée sous la houlette d’éleveurs et d’amateurs. Rustique, vive et sociable, cette poule, en plus d’être appréciée des gastronomes, s’avère être une bonne pondeuse (y compris en hiver), une très bonne couveuse et une excellente mère. Pour la contenter, il faut lui offrir un parcours herbeux suffisamment vaste pour qu’elle puisse se dépenser et trouver sa nourriture. Attention, elle est suffisamment agile pour voler et se percher dans les arbres !
Cette race autrefois très répandue en Bretagne et sélectionnée à la fin du XIXe par un éminent aviculteur rennais, le docteur Ramé, à partir de poules communes de la région, a quasiment disparu il y a quelques années. Mais, fort heureusement, en 1989, l’Ecomusée du Pays de Rennes, aidé de quelques éleveurs amateurs et professionnels, est parvenu à la relancer. Bonne pondeuse et bonne couveuse (jusqu’à deux fois dans l’années), elle fournit d’excellents poulets de chair. Rustique et calme, cette poule est facile à élever.
Cette race créée au début du XXe siècle près de Saint-Etienne présente une étonnante particularité physique, à savoir un cou entièrement dénudé à l’exception d’une touffe de plumes dans le milieu. Et c’est tant mieux, car du coup cette poule résiste particulièrement bien aux grosses chaleurs ! Rustique par ailleurs, active, mais calme, bonne pondeuse (même en hiver), c’est une poule particulièrement facile à vivre. Autant de qualité qui font oublier qu’elle n’est pas la plus jolie des volailles…
Cette race créée par Jean-Claude Périquet à partir de Faverolles allemandes a été présentée pour la première fois au salon de l’agriculture à Paris le 2 mars 1985, avant que son standard ne soit homologué deux ans plus tard. De bonne taille, calme, cette volaille à cinq doigts au plumage abondant et souple et aux tarses légèrement emplumés est une honnête pondeuse. Se poulets croissent rapidement et la qualité de leur chair est excellente.
Originaire de la région du Berry, comme son nom l’indique, cette superbe volaille au plumage noir à reflets vert scarabée est apparue en 1912. Pour l’anecdote, on utilisait parfois ses plumes pour le mode et la literie. Indépendamment de cela, cette poule rustique qui s’acclimate dans toutes les régions est une bonne pondeuse et sa chair fine et savoureuse rencontre l’adhésion des amateurs de bonne chair.
Cette race ancienne a pris le nom de son village normand d’origine. Devenue la coqueluche des amateurs de belles poules, du fait de sa grande huppe sur le sommet de la tête, et réputée pour la qualité et la finesse de sa chair, elle a probablement été l’une des volailles les plus élevées jusqu’au début du XXe siècle, avant de quasiment disparaître. Heureusement, elle est de nouveau présente chez les éleveurs. Son allure élégante, bien qu’elle soit assez forte, mais sans lourdeur, son plumage abondant et son joli toupet pourraient la faire passer pour une poule d’ornement. Mais c’est avant une bonne poule fermière, honorable pondeuse et de bonne chair.
Cette race doit son nom au bourg de Caumont-l’Eventé, dans le Calvados, où se tenait jadis un important marché aux volailles. Commune en Normandie et même au-delà, elle n’a jamais complètement disparu, même si ses effectifs se sont sérieusement réduits au fil du temps. L’élevage de cette volaille reconnaissable à sa crête en couronne (qui lui a valu le surnom de la poule de Saint Louis) empanachée d’une huppe ne pose aucune difficulté particulière. Vive et rustique, au point de supporter le froid et l’humidité, elle peut vivre en parc extérieur dès l’âge de 6 à 8 semaines. Ces jeunes poules s’engraissent d’ailleurs facilement, à la manière des poulardes de Bresse, pour donner de délicieuses poulardes à la chair moelleuse. Autres qualités de la Caumont : c’est une bonne pondeuse. Il faut par contre veiller à ne pas la brusquer, car, même manipulée depuis son plus jeune âge, tout geste inhabituel à tendance à la stresser.
Comme son nom l’indique, elle est originaire de la presqu’île du Cotentin, en Normandie. Elle est issue de poules locales noires mélangées avec des races importées par les marins d’Angleterre. Dans les années 1950, il ne restait que quelques spécimens conservés par des éleveurs attachés à la race. Aujourd’hui, même si un petit groupe d’amateurs passionnés tentent de la sauvegarder, il est encore assez difficile de s’en procurer hors de son aire d’origine. Elle gagne cependant à être élevée dans un poulailler familial, car c’est une poule rustique, résistante et bien adaptée au climat frais et humide. C’est aussi une honorable pondeuse, une bonne couveuse et une excellente mère. Enfin, c’est aussi une excellente poule fermière réputée pour la qualité de sa chair, ferme et moelleuse.
La région de Bourbourg, dans le Nord, est le lieu d’origine de cette race à deux fins (chair et ponte) qui a bien failli disparaitre dans les années 1960. Elégante d’aspect, malgré sa masse imposante, cette volaille rustique est une bonne pondeuse doublée d’une bonne couveuse, et s’avère aussi être une excellente mère pour ses poussins. Dotée d’un caractère assez calme, elle s’accommode assez bien des espaces relativement restreints.
Au début du XXe siècle, cette volaille commune dans toute la Beauce et la Sologne réunissait toutes les qualités d’une poule de ferme à deux fins (chair et ponte), au point que les volaillers de Paris fréquentaient assidûment le marché de Contres, la petite ville du Loir-et-Cher qui lui a donné son nom, pour s’en procurer. Puis, comme bon nombre de races locales, elle a été victime, après la Seconde Guerre mondiale, d’une désaffection de la part des éleveurs. L’arrivée de souches plus productives et la raréfaction du cheptel engendra alors la disparition de cette race, jusqu’à ce qu’en 1993, un éleveur du Loiret parvienne à la reconstituer. Rustique et peu exigeante, cette belle poule aux proportions harmonieuses et à la démarche vive et fière est une bonne pondeuse.
Cette ancienne race fermière, originaire des régions granitiques du Limousin, plus particulièrement de Haute Corrèze, est assez présente dans le centre de la France. La poule de taille moyenne, à ossature fine, vive et très rustique, est une bonne pondeuse et couveuse, mais elle est surtout recherchée en raison de l’aptitude du coq de la variété bleue à se prêter à la fabrication de mouches artificielles pour la pêche.
Originaire des Etats-Unis et importée en Europe en 1890, cette race est moins présente dans les élevages qu’autrefois. C’est pourtant la poule de ferme par excellence, facile à élever, rustique et adaptable à tous les climats, même les plus rudes (sa double crête frisée a la particularité de ne jamais geler, même en cas de froid extrême, contrairement à beaucoup d’autres races), très bonne pondeuse et bonne couveuse, appréciée pour sa chair et jolie en diable, au point d’être souvent considérée comme une poule d’ornement. Sans compter qu’elle est calme, familière (elle s’apprivoise très bien) et pas du tout volante compte tenu de sa stature imposante.
Originaire du comté de Sussex, au sud de l’Angleterre, cette race créée à la fin du XIXe siècle (à partir de volailles fermières indigènes croisées avec des poules asiatiques) est devenue la star des basses-cours du fait de son incroyable productivité. Prompte à grossir, cette volaille fournit des poulets de chair de bonne qualité. Et bien que de race pure, c’est une très bonne pondeuse, une bonne couveuse et une très bonne mère. Pour comble d’avantages, elle est très rustique et ne craint ni le froid ni l’humidité. Côté caractère, elle est plutôt paisible, mais un peu peureuse et ne se laisse pas facilement approcher. En revanche, elle est très sociable avec ses congénères. En clair, c’est une belle poule à posséder dans sa basse-cour et qui plus est facile à se procurer.
La Leghorn est l’une de poules domestiques les plus répandues à travers le monde, qui a servi notamment à la création de souches pondeuses industrielles. Beaucoup d’hybrides descendent de cette race. Originaire d’Italie, elle a été importée aux Etats-Unis vers 1850, puis en Grande-Bretagne en 1875, avant d’être connue et élevée en Europe depuis cette date. Du fait de sa renommée internationale et de sa grande diffusion, la Leghorn a été sélectionnée et améliorée dans divers pays. Quatre standards distincts ont donc été établi, comportant des coloris de plumage différents. La Leghorn « ancienne » (la forme originelle italienne) a un plumage doré saumoné foncé, tandis que sa version américaine et anglaise est blanche. A cela s’ajoute la Leghorn de type moderne, créée par des sélectionneurs allemands, dont le plumage est souvent doré saumoné clair à liseré. Toutes sont de taille moyenne, avec une allure svelte et élégante, et une grande crête leur retombant sur un œil. Elles ont aussi en commun d’être d’excellentes pondeuses, mais de piètres couveuses. Enfin, il faut savoir que cette poule n’est pas du tout peureuse, ce qui permet de l’apprivoiser facilement, mais qu’en revanche, elle a tendance à être querelleuse avec ses congénères.
L’origine de cette volaille élégante et svelte, allongée et recouverte d’un plumage riche et long reste assez floue. La présence de Hambourg au plumage pailleté est attestée de longue date dans les régions côtières de la mer du Nord, de la Hollande à l’Allemagne, mais la variété à plumage barré or et noir serait, elle, originaire d’Angleterre. Quoiqu’il en soit, c’est une poule vive, très attractive et une excellente pondeuse. Attention cependant, comme toutes les poules légères, elle vole bien !
Originaire des Etats-Unis, où elle a été créée au XIXe siècle à partir de croisements de souches asiatiques et de souches locales, cette volaille rustique, calme et dépourvue d’agressivité, qui plus est très décorative, est une excellente pondeuse. Également très maternelle, elle couve et élève ses poussins avec patience et assiduité.
Source : Poules et Jardin - Numéro é - 2017
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